Le but premier de ce projet est d’offrir des emplois et de nouvelles sources de revenus aux communautés défavorisées de Thaïlande – notamment les Moken et les migrants birmans – tout en proposant des solutions concrètes pour lutter contre la pollution plastique des milieux marins.
En 2019, notre Fondation a créé l’entreprise sociale Ranong Recycle for Environment (RRE) afin de collecter et recycler les déchets plastiques océaniques dans le sud de la Thaïlande. Les plastiques sont achetés à un prix équitable aux collecteurs et pêcheurs vivant sur les côtes et les îles de la mer Andaman. Les collecteurs acheminent les déchets recyclables depuis leur village ou leur île vers notre centre de Ranong, accessible depuis la mer.
Depuis 2023, l’activité commerciale liée à l’achat et au recyclage des plastiques est assurée par la start-up suisse Tide Ocean Material
Un réseau de collecte dans le sud de la Thaïlande
La coopération entre notre Fondation, RRE et Tide Ocean Material, a permis de créer un vaste réseau pour collecter les plastiques sur les îles de la mer Andaman – Phayam, Chang, Saidam, Lao, Sinhaï, l’archipel de Surin – et la côte de Ranong. Dans le cadre d’une collaboration avec le WWF de 2022 à 2024, RRE a mobilisé son expertise pour améliorer le recyclage et réduire la pollution plastique dans la ville de Surat Thani “lien” et sur l’île touristique de Samui .
Notre réseau soutient les collecteurs et recycleurs, et en particulier les membres de la communauté Moken. En sensibilisant ces communautés à la valeur économique des plastiques, les habitants sont incités à les ramasser et contribuent à la protection de leur environnement.
Depuis 2020, plus de 750 tonnes de plastiques ont ainsi été détournées de la pollution des espaces naturels grâce à plus de 200 collecteurs indépendants. Ce plastique est collecté sur les plages ou dans un rayon de 50 km des côtes, et est certifié Ocean Bound Plastic par l’organisation Zero Plastic Ocean.
Impact social et emploi local
En 2025, l’écosystème de RRE et Tide Ocean Material emploie 17 travailleurs locaux
- 65% sont des femmes
- 11 sont issus des communautés minoritaires Moken et birmanes
- tous bénéficient d’un emploi stable, d’une protection sociale et de conditions de travail sûres